Action Contre la Faim, témoin et acteur de la lutte contre la crise climatique

Action contre la Faim pour le Climat

Tchad : Inondations, les familles paient le prix du dérèglement climatique

Depuis 2021, une série d’événement ont grandement impacté cette région du centre de l’Afrique. En effet, l’année 2021 a été marquée par le décès du président DBEY et la mise en place d’un conseil de transition militaire ainsi que par une saison des pluies catastrophiques qui impactera la sécurité alimentaire dans la bande sahélienne en 2022.

En 2022, les inondations ont frappé 16 des 23  provinces du pays, affectant plus de 622 550 personnes.

Dans la province du Logone Occidental, à Moundou au sud du pays, Action contre la Faim répond auprès de 1 180 familles avec des kits non-alimentaires et du soutien monétaire.

Les inondations cette année au Tchad sont exceptionnelles par le nombre de personnes affectées. En 2021, 256 000 personnes avaient été touchées par les inondations et 388 000 en 2020.  Ces inondations exceptionnelles s’expliquent par le début précoce de la saison des pluies dans les zones soudanaises et sahéliennes, mais aussi au fait que les précipitations enregistrées cette année dans les zones touchées sont bien supérieures aux moyennes des cinq dernières années et à celle d’une année normale.

La majorité de la population affectée vit désormais au centre-ville, dans les écoles de Guelbe, Guelkoura et Djarabe 1 et 2 et manque de tout. ACF travaille à leur offrir des abris, des biens essentiels non alimentaires, de la nourriture, l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène mais aussi aux services de santé, d’éducation et de protection. Leur environnement immédiat est insalubre, inondé et envahi par la végétation, avec des risques élevés pour la santé publique (paludisme, maladies hydriques, épidémies, etc.). Des terres agricoles sont inondées et de nombreux animaux ont été emportées par les eaux.

En savoir plus sur nos missions au Tchad : ICI

Pour lire l’article en entier : clique ICI

Action contre la Faim pour le climat

Zimbabwe : problèmes d'accès à l'eau

En 2021, la mission Zimbabwe a continué ses interventions en sécurité alimentaire et eau,
assainissement et hygiène, favorisant une approche partenariale à travers deux partenaires nationaux – Africa Ahead et Nutrition Action Zimbabwe.

La mission met en œuvre une réponse multisectorielle afin de répondre à l’insécurité alimentaire des populations rurales et urbaines consécutive aux effets de la sécheresse prolongée, des restrictions liées à la COVID-19 et de la crise économique prolongée.

Les projets mis en œuvre visent une réponse aux besoins immédiats tout en renforçant les systèmes communautaires existants et augmentant l’accès à l’eau potable. En effet,  la population s’inquiète de la pénurie d’eau. Les ressources sont inférieures au niveau minimal requis pour fournir suffisamment d’eau potable pour la consommation, ce qui expose la population à des risques de maladies d’origine hydrique (choléra, typhoïde).

Seules 30 % des sources d’eau recensées en milieu rural sont fonctionnelles et protégées. Dans les zones urbaines également, la pénurie d’électricité et le manque de produits traitants entrainent une diminution de l’approvisionnement en eau courante. La mission contribue également à la prévention et contrôle des infections dans les centres de santé via la réhabilitation des infrastructures en eau, assainissement et hygiène (puits, stations de lavage des mains, latrines).

En savoir plus sur nos missions au Zimbabwe : ICI

Pour lire l’article en entier : clique ICI

Action contre la Faim pour le climat

Guatemala : une saison des ouragans de plus en plus dure

En 2021 en Amérique centrale, nous avons concentré une grande partie de nos efforts sur notre intervention face à la situation d’urgence causée par les ouragans ETA et IOTA, en élargissant notre couverture à de nouvelles zones géographiques et en ouvrant deux nouvelles bases, une dans la région autonome de la Côte Caraïbe Nord (Nicaragua), et une autre à San Pedro Sula, ce qui nous a permis de reprendre nos activités au Honduras. Nous avons accordé une attention accrue aux immigrants revenus dans leur pays, en particulier au Guatemala et au Honduras.

 

En collaboration avec nos principaux bailleurs de fonds, nous avons été en mesure de satisfaire les besoins de base des familles les plus vulnérables revenues dans leur pays et de promouvoir l’insertion sociale et professionnelle. Les transferts monétaires restent la principale forme d’assistance aux familles les plus vulnérables et en situation d’insécurité alimentaire. En 2021, nous avons aidé plus de 45 000 personnes dans la région.

En juin dernier une autre catastrophe vient frapper le pays, l’éruption du volcan de Fuego dans le sud du pays qui a recouvert la région d’un nuage de cendres. Au total plus de 200 personnes sont portées disparues et 190 personnes ont perdu la vie. Cet événement vient s’ajouter aux différentes catastrophes climatiques endurées par le pays qui viennent empirer la situation alimentaire. Le Guatemala a le taux de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans est de 46.5%, c’est le plus élevé d’Amérique Latine et l’un des plus élevés au monde.

Enfin, nous continuons de donner la priorité à la recherche en partenariat avec le milieu universitaire, en nous concentrant sur les principales crises humanitaires dans la région : l’insécurité alimentaire généralisée et durable dans la région du Corredor Seco et l’immigration clandestine croissante vers le Mexique et les États-Unis, qui comportent de grands risques en termes de protection, en particulier pour les femmes et les enfants.

En savoir plus sur nos missions au Guatemala : ICI

Pour lire l’article en entier : ICI

Action contre la Faim, s'engage aussi en faveur du sport

Soudan du Sud : Le football unit les jeunes

Plus jeune état du monde, le soudan du sud a connu une guerre civile dès le début de son indépendance. ACF a choisi de redonner espoir aux jeunes génération via le langage universel du sport.

Dans de nombreux pays, le football n’est qu’un sport. Mais pour les habitants de Paguir, une région confrontée au conflit, à la faim et à de graves inondations depuis des années, c’est aussi un moment de répit et un moyen de créer des liens et d’être ensemble. Même si cela n’a pas toujours été le cas.

« Les jeunes sont en conflit depuis très longtemps », explique John Wat, capitaine de l’équipe de football du village de Thok Chak. « C’était un véritable problème pour notre communauté, parce que les gens avaient peur et nous ne pouvions pas être ensemble. »

Un jour, une poignée de jeunes se sont armés de courage et ont décidé de mettre fin à cette situation. Eux aussi méritaient d’avoir un espace pour jouer, un espace pour échapper, ne serait-ce qu’un instant, au stress de vivre dans une région ravagée par les conflits et la crise climatique.

« Les jeunes ont commencé à jouer au foot », explique John.

Dès l’aube, les jeunes des différents villages de la région se retrouvent sous le soleil brûlant. Ils ne sont pas là pour se battre. Ils sont là pour jouer

C’est une journée ensoleillée et la température est étouffante. De nombreuses personnes se sont rassemblées autour du terrain, la plupart en plein soleil. Personne ne voulait manquer ce match. Des personnes âgées, des femmes et des enfants sont venus voir leurs champions jouer le dernier match du championnat de football de Paguir.

Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Les joueurs sont unis, mais font face chaque jour aux immenses défis que sont les inégalités, la faim et la pauvreté. Pourtant, ils rêvent de devenir des joueurs professionnels et fêtent chacune de leurs victoires ensemble. Ruot est de Paguir, mais c’est le capitaine de l’équipe de Puyai, et il fête les victoires de son équipe avec fierté.

« Beaucoup trop de jeunes ont perdu la vie dans les combats », déclare-t-il. « Il faut que les gens oublient le passé. C’est pour cela que nous jouons au foot ensemble. »

En savoir plus sur nos missions au Soudan du Sud: ICI

Pour lire l’article en entier : clique ICI

Action contre la Faim pour le climat

L'engagement d'Action contre la Faim

Les personnes les plus vulnérables, qui ont le moins contribué aux dérèglements, sont les plus durement touchées par la crise climatique. Les équipes d’Action contre la Faim le constatent quotidiennement et agissent sur le terrain pour soutenir les populations. Afin d’être en ligne avec les engagements pris par les états lors de la COP21, Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques qui fixait un objectif de limitation du réchauffement mondial entre 1,5 et 2 degrés, et conscients de nos responsabilités, en tant qu’organisation, nous avons pris plusieurs engagements.

Dans un premier temps, mesurer nos impacts sur l’environnement. Ensuite, réduire notre empreinte carbone en se fixant un objectif de réduction en ligne avec les recommandations du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) de réduire de moitié les émissions d’ici à 2030 et d’au moins 30% d’ici 2025.

Enfin, adapter notre action humanitaire face à ces nouveaux enjeux en intégrant une analyse des risques climatiques et environnementaux dans l’ensemble de nos actions et en favorisant les actions humanitaires ayant un impact positif sur l’environnement.

En savoir plus sur nos engagements