Action contre la Faim pour le climat
Depuis 2020, grâce au projet MoPAD*, nous accompagnons les structures communautaires du village de Madina. Dans le cadre de ce projet, nous mettons en place des groupes de soutien de mères et de pères, formons des agents de santé et travaillons avec des associations d’épargne et de crédit.
* Movement for Public Accountability and Development (MoPAD SL)
Le projet MoPAD vise à aider durablement les communautés en sensibilisant les foyers à des pratiques durables en matière de nutrition. L’accent est mis sur les enfants de moins de 5 ans, les adolescents et les femmes enceintes et allaitantes. Grâce aux sensibilisations, les communautés développent et renforcent leur résilience face à la sous-nutrition et au changement climatique. Pour lutter contre les inégalités, une association villageoise d’épargne et de crédit a été constituée.
Celle-ci permet de créer cohésion et harmonie au sein du village : nous y offrons des formations de gestion de l’épargne et en investissement dans de petites activités génératrices de revenus telles que la création de potagers. Adama, une mère bénéficiaire du projet, témoigne : « Avant, beaucoup d’enfants souffraient de sous-nutrition. Maintenant, c’est très rare ».
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Action contre la Faim pour le climat
Plus de 13 millions de personnes se trouvent actuellement dans une situation d’insécurité alimentaire grave en Ethiopie, en Somalie et au Kenya, des pays qui vont connaître une quatrième année consécutive où la saison des pluies ne dure plus que quelques jours. Conséquence de la sécheresse, la nourriture, l’eau et les ressources d’hygiène se font de plus en plus rares.
En février 2022, Action contre la Faim a déclaré être extrêmement inquiète face à la sécheresse grave qui persiste dans la Corne de l’Afrique. « Dans certains de nos centres de stabilisation nutritionnelle, le nombre d’enfants atteints de la forme la plus grave de sous-nutrition a été multiplié par trois en quelques mois. Nos équipes se mobilisent pour aider les familles à faire face à la crise climatique en leur offrant un traitement nutritionnel, une aide financière et des programmes d’accès à l’eau, mais 98 % de l’aide humanitaire étant actuellement sous-financée, ce n’est que le début », déclare A. Khalif, le Directeur Pays d’Action contre la Faim en Somalie.
Les principales organisations humanitaires réclament 4,4 milliards de dollars pour sauver des vies, atténuer le conflit éthiopien et éviter que la faim progresse. « Pour éviter le pire, nous avons besoin d’une approche préventive collective en termes de financement et de programmation (…) L’enjeu est énorme. Si rien ne change, il sera impossible d’éviter la famine. Les bailleurs de fonds doivent agir dès maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. » affirme H. Maalim, directeur régional d’Action contre la Faim.
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Action contre la Faim pour le climat
La région Grand Sud de Madagascar subi de plein fouet les effets de la crise climatique avec une forte augmentation de la fréquence et de l’intensité des sécheresses ces dernières années. La famine (Kéré en malgache) est endémique dans la région, mais aujourd’hui c’est une crise alimentaire d’une gravité nouvelle qui se joue. La quasi absence de pluies en 2020 a eu pour effet d’anéantir la campagne agricole, entrainant une période de soudure plus précoce et sévère que les années précédentes. A ce jour plus d’un million de personnes dans le Grand Sud sont en situation d’insécurité alimentaire grave.
Certains ménages dans les districts du Grand Sud ont quasiment épuisé toute possibilité d’accéder à un revenu ou à de la nourriture : « Nous ne pouvons pas nourrir nos enfants. Voilà ce qui nous fait le plus souffrir. Il n’y a pas de pluie donc pas de récoltes. Nous mangeons des plantes. Tout ce que nous pouvons ramasser. » raconte Donoe, 40 ans, mère célibataire de 6 enfants à Ampanihy.
En 2020, Action contre la Faim a mis en place des équipes mobiles de prise en charge en santé et nutrition. 25 équipes mobiles sillonnent 9 districts de la région pour assurer un suivi auprès des communautés les plus éloignées des centres de santé. Si la crise se pérennise, seule une action de relance pour soutenir les activités permettra de palier à la catastrophe. C’est pourquoi nos équipes maintiennent leurs efforts aux côtés des malgaches.
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Action contre la Faim pour le climat
Noor Bahar a 30 ans, elle vit dans le camp de réfugiés de Nayapara avec son mari et ses cinq enfants depuis 2017. Noor et son mari ont du mal à joindre les deux bouts, leur régime alimentaire et celui de leurs enfants est pauvre en protéines et en aliments nutritifs. Dans le camp de Nayapara, nous sensibilisions les femmes sur les pratiques alimentaires, la sécurité alimentaire et la sous nutrition.
Au centre de nutrition d’Action contre la Faim, Noor a reçu un traitement pour sa fille. De plus, elle a rejoint un groupe de mères et a participé à des discussions individuelles et collectives, où elle a été sensibilisée à la nutrition des enfants, l’hygiène alimentaire, mais aussi sur les aliments nutritifs diversifiés qu’elle peut se procurer bien qu’ayant des ressources limitées. Au-delà des conseils en nutrition, les réfugiés du camp peuvent bénéficier de séances de soutien psychosocial avec les équipes de santé mentale et de soutien psychosocial (SMPS) d’Action contre la Faim.
Action contre la Faim pour le climat
Les personnes les plus vulnérables, qui ont le moins contribué aux dérèglements, sont les plus durement touchées par la crise climatique. Les équipes d’Action contre la Faim le constatent quotidiennement et agissent sur le terrain pour soutenir les populations. Afin d’être en ligne avec les engagements pris par les états lors de la COP21, Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques qui fixait un objectif de limitation du réchauffement mondial entre 1,5 et 2 degrés, et conscients de nos responsabilités, en tant qu’organisation, nous avons pris plusieurs engagements.
Dans un premier temps, mesurer nos impacts sur l’environnement. Ensuite, réduire notre empreinte carbone en se fixant un objectif de réduction en ligne avec les recommandations du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) de réduire de moitié les émissions d’ici à 2030 et d’au moins 30% d’ici 2025.
Enfin, adapter notre action humanitaire face à ces nouveaux enjeux en intégrant une analyse des risques climatiques et environnementaux dans l’ensemble de nos actions et en favorisant les actions humanitaires ayant un impact positif sur l’environnement.